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La course de 2012

Journal en direct de la course

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Mardi 20 Mars : Eric le retour !

C'est par le train de 11h29, que le skipper de Solirames a retrouvé les terres Angevines. Un petit groupe de supporters était présent pour l'accueillir, parmis ceux-ci M. Tribondeau, Adjoint aux Sports de la Ville d'Avrillé, Michel Graindorge de la Société Pyramide et forcément des adhérents de Solirames. Comité d'accueil improvisé, merci à ceux qui ont pu se libérer à la dernière minute pour saluer Eric.

Vendredi 16 mars : Remise des Prix

Voir les photos de la remise des prix, les derniers articles de la revue de presse, la vidéo des arrivées, et les propos d’Éric recueillis par 54° WEST à son arrivée ont été ajoutée à la date du 10 mars ci-dessous...

La manifestation s'est déroulée dans la salle où délibère l'Assemblée Régionale de Guyane, en présence de Patrick BOUVET, sponsor privé principal de l'événement et de M. Rodolphe ALEXANDRE, Président de Région. Ce geste montre toute l'importance que revêt ici la Bouvet Guyane. 13 skippers étaient présents, Guillaume Bodin non classé, mais récompensé, ainsi qu'Alain PINGUET, arrivé du matin.

Évidemment le protocole alourdit la soirée, il faut remercier beaucoup et monde et parler de la Guyane. A ce titre, M. BOUVET a été chaleureusement remercié pour son soutien et son engagement. M. RODOLPHE s'est exprimé longuement sur la symbolique du tracé de la course, le mettant en résonance avec celui de la traite des noirs. Mais il a aussi évoqué l'avenir de la course en évoquant l'édition de 2014.

Chaque skipper s'est exprimé, Éric a remercié Solirames et ses sponsors, il a également insisté sur la condition des conjointes qui, dans cette aventure, sont soumises à rude épreuve.

Ainsi se referme cette édition, laissant chaque skipper avec son histoire, celle d'une traversée qui se racontera encore longtemps dans les veillées.

Dimanche 11 mars : Retour sur l’accueil d’Éric

Quelques photos d'Éric à son arrivée ici.

Après d’âpres négociations, nous avons obtenu d’embarquer sur le bateau de la course. L’information est tombée à 8h30, pour un départ une heure plus tard ! Achats pour le pique nique, préparation du matériel et transfert vers le vieux port, nous serons ponctuels au rendez-vous. L’équipe MINCO, reste à terre pour organiser la soirée.

La ligne d’arrivée se trouve à plusieurs miles nautiques de la côte, et les conditions de mer ne permettent pas une attente sur zone. L’Étoile Magique est amarrée à 300 mètres de la côte afin d'attendre que la marée permette l’accostage des skippers.

Nous retrouvons Éric à 11h, une heure après son passage de la ligne. Il est un peu surpris de nous voir, car nous avions ménagé le suspense, il n’était pas complètement sûr de nous voir sur le bateau de la course.

Amaigri, mais en pleine forme, c’est un grand moment d’émotion partagé par le groupe. Éric retrouve le plaisir des bulles de houblon, et goûte la joie de retrouver ses proches, et ses soutiens

Jean-Luc Torre effectuera les contrôles règlementaires (eau, cerf volant et poubelles), petite collation préparée sur le pouce, démontage du safran et de la quille, visite du bateau par Jean-Michel RATRON de TRANSDEV, baignades, une après-midi qui permet à Éric de reprendre contact avec la civilisation en douceur.

Vers 15h, Benoît SOULIES, ligne d'arrivée franchie, nous rejoindra. Quand deux rameurs solitaires se retrouvent, tout passe par le regard, les embrassades. Pas besoin de mots, il y a quelque chose qui les relie, et nous sommes en dehors de cela.

Retour sur la terre ferme vers 16H, et pot d’accueil à l’hôtel. Les « MINCO » ont fait les choses bien, Champagne, accras et rhum, tout ce qui faut pour mettre l’ambiance. Éric retrouve sa verve, il n’a pas de place pour les banalités. Une grande leçon de vie et chacun se met à la hauteur.

Après un repas à deux pas de l’hôtel, revenons terminer les bouteilles… Nous avons parlé, bu et chanté. C’est presqu’à regret que nous nous sommes séparés vers 1h30, mais nous voulions qu’Éric se repose. Objectif atteint, ce matin il nous confiait qu’il avait passé une super nuit, lui-même surpris de retrouver le sommeil aussi rapidement.

Samedi 10 mars : Terminus !

19H45 Cayenne Nous avons passé notre première après-midi avec Éric, nous l'avons trouvé en grande forme, il n'a pas perdu son sens de l'humour. Ce soir, c'est la fête, dès demain, nous publierons les images de ce moment où les larmes (de joie) ont coulé.

Arrivée d'Éric à 12:30:05 UTC (13h30 heure France) en 41 jours 2h 30min 5s, 8ème au classement général (avant jury).

Propos recueillis par 54° WEST à l'arrivée d’Éric :

Meilleurs moments : « C’est maintenant. C’était pas facile jusqu’au bout, cela a même été dur de couper la ligne, c’était un gros travail…  mais des bons moments y’en a quand même eu plein. »

Le pire : « Descendre trop Sud. J’ai passé des journées terribles. A partir du moment où j’ai atteint les 3°57 N, je n’ai cessé de descendre… Enfin je m’en suis sorti. »

Regrets : « Il ne faut pas en avoir. Il est vrai que pour une seconde traversée je m’attendais à mieux. Je me suis aperçu que c’était foutu pour la course et pour le podium. Tans pis, fallait sauver sa peau et arriver. C’est la course. Une course que je vais devoir digérer. Pour le moment pour moi, maintenant que j’ai franchi la ligne en apothéose, ce n’est que du bonheur. »

Repartir : « Il y a 3 ans j’allais vers l’inconnu, chaque jour c’était une grosse découverte, on avait moins de vent la mer était moins forte. J’ai moins ramé cette fois sur l’ensemble du parcours mais j’ai autant souffert tant physiquement que moralement. Je n’ai pas rencontré cette innocence d’une première course. »

Et reprendre le même bateau : «  Ce n’est pas un inconvénient, je dirai même que cela devient quelque chose de sentimental. En même temps le bateau avait déjà une couse dans les pattes, il a fallu le revoir entièrement, il y a plein de petites chose qui ont cédées. »

Et si on lui demande ce qu’il compte faire après, il répond avec sourire « J’ai encore plein de rêves dans la tête. »

 

Mise à jour le Dimanche, 24 Mars 2013 14:14 Lire la suite...
 

Les courants selon Dominique Conin

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Communiqué du 14 F"vrier 54°West.

 Outre la propulsion des avirons, le vent et les courants jouent pour beaucoup – pas loin de 50% estime Michel Horeau – sur la progression des canots. Les courants de surface sont des grands courants alimentés par l’échange thermique à l’échelle de la planète. Il  y a également les courants dits de dérive générés par le vent. La principale veine de courant de surface qui concerne la course est le courant nord équatorial qui va d’est en ouest. Il traverse l’Atlantique et rejoint une veine qui prend naissance à la corne du Brésil et se renforce dans le NW avec l’action conjuguée de l’Amazone. C’est le courant de Nord-Guyane : un flux puissant que les rameurs solitaires doivent impérativement intégrer à leur route en fin de course car il s’oriente au nord en approche de l’arrivée. Depuis le départ de Dakar, les rameurs subissent l’influence des courants de dérive produits par les alizés de NE et celle des courants de surface peu actifs. Pour l’heure, Dominique Conin estime que les concurrents au nord de la flotte profitent plus de ces courants, mais il parie sur l’avenir. Bientôt les canots plus au sud seront les premiers à toucher le courant nord équatorial qui pousse les embarcations vers l’Ouest « comme sur un tapis roulant ». Le routeur de La Trinité-sur-Mer estime que l’effet va se faire sentir à partir du 5ème Nord. Donc pas avant quelques jours pour les « sudistes ». Quant au Pot-au-Noir, cette zone de convergence inter tropicale traversée par des orages et des vents variables et faibles tant redoutée les « navigateurs à voile », elle resterait proche de l’Equateur et ne devrait pas perturber les rameurs solitaires. Aux deux principales zones de courant citées, il faut ajouter des phénomènes plus locaux dits - micro tourbillons – dont les effets ne sont pas neutres pour les solitaires de la Bouvet Guyane, mais pas réellement prévisibles. « Ils apparaissent sur les modèles produits par Mercator mais sont volatiles d’un jour à l’autre », relève Conin qui y réfléchira à deux fois avant de dérouter un rameur sur une de ces micro zones soi-disant favorable. « Imagines que le temps de s’y rendre le courant se soit inversé, j’aurai l’air malin ».

 

Revue de presse

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Vous pouvez télécharger ci-dessous les articles et documents de presse concernant la course d’Éric.

Les articles parus sur la course 2012 (cliquez sur les titres pour ouvrir les articles) :

 

Mise à jour le Dimanche, 18 Mars 2012 16:09 Lire la suite...
 

Un Premier départ !!

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Voilà, nous y sommes ! après de (très) longs mois de préparation, nous voici enfin au jour presque J ; c'est le premier départ pour le Sénégal. Un peu d'impatience et d'excitation pour Éric ce matin, et Denis son moussaillon, son staff, son copain, qui sera là pour l'accompagner dans les derniers préparatifs du bateau, dans la logistique, et dans la communication avec nous autres.

Ils sont partis en mode "mulets", bien chargés encore de cartes marines, vêtements floqués, pharmacie, appareils électroniques en tout genre et seront certainement ravis d'arriver ce soir à 21 h 05 pour fouler le sol africain à Dakar.

Quant à nous, le départ approche également, et nous les retrouverons mardi prochain, sans doute bien immergés et déjà tournés vers l'océan...

Mise à jour le Jeudi, 26 Janvier 2012 11:24
 
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